La mémoire du Roi
Chapitre 1 : L’arrivée de la famille
Un nouveau jour se lève sur Domino-ville.
Les élèves vont à l’école. Les jeunes de seize à vingt ans vont au lycée.
L’un d’eux est assis sur un banc en train de lire un journal en attendant la sonnerie des débuts de cours. Seto Kaiba était passablement énervé et pour cause. Son tournoi avait dû être annulé à cause d’une attaque contre son dirigeable. Du gaz endormant lancé dans tous les coins.
Résultat ; tout le monde endormi et trois passagers (et les cartes de Dieux égyptiens) qui disparaissent : Marek, Shizu et Odion. Sans parler du réveil « miraculeux » de Maï qui soi-disant était au Royaume des Ombres.
Seto continua de lire son journal sans vraiment faire attention à ce qu’il lisait.
Yugi s’approcha de lui. Seto fit mine de ne pas l’avoir vu.
-Tu sais, dit Yugi, ce n’est vraiment pas la peine de rester là…
-Epargne-moi la morale, tu veux, répliqua sèchement Seto
-La police retrouvera ceux qui ont fait ça et si tu veux, je te donnerais ma carte et mon titre du Roi des Jeux.
-Je ne veux pas que tu me les donne ! Je veux les mériter, c’est claire ?
La cloche sonna. Yugi entra dans sa classe suivit de Joey, Tristan, Téa, Dyouk et Seto.
Enfin la cloche de fin de journée arriva. Seto se pressa de ranger ses affaires. Il n’avait aucune envie d’entendre Yugi avec ses consolations. Mais malheureusement pour lui, Yugi ne voulait toujours pas lâcher l’affaire.
Il arriva sur le trottoir. Sa voiture au loin arrivait.
« Plus vite, pensa Seto, plus vite »
-Eh Kaiba ! Tu veux qu’on se fasse un duel ? Histoire de s’amuser.
Seto se retourna. C’était Dyouk qui lui avait fait la proposition, suivi de ses amis. Seto s’apprêtait à lui répondre quand une voix lança :
-Salut les amis ! Salut frérot !
Macuba venait de descendre de la voiture personnelle de Seto.
-Bonjours Macuba, répondirent les autres.
-On y va petit frère, coupa Seto.
Mais à peine avait-il fait un pas vers la voiture que…
-SETO !!!!!!!!!!!!!!
Kaiba n’eut pas le temps de faire un geste qu’il se retrouva affalé par terre. Sa tête cogna douloureusement le sol. Il se leva et vit une tête de jeune fille aux yeux gris et aux cheveux châtains clair. Seto fronça les sourcils :
-Quand vas-tu perdre l’habitude de te jeter sur moi ?
-Jamais, répondit la jeune fille en se relevant.
-Si tu es là, continua Seto, les deux autres ne doivent pas être loin.
-En effet, répondirent deux voix.
Yugi et sa bande étaient toujours là et regardèrent les personnes qui venaient d’arriver. Il y avait une petite fille aux yeux noisette avec cheveux châtains foncé, et une fille d’environ 16 ans avec des cheveux violet et des yeux rouges (dans les mangas, ils ont des cheveux et des yeux bizarres) vraiment très belle.
-D’où sortez-vous ? questionna Seto.
-J’aurais préféré entendre un « salut je suis content de vous voir » mais bon. Tu ne nous présente pas tes amis ?
Seto se retourna, leva les yeux au ciel et dit :
-Voilà Yugi, Joey, Tristan, Dyouk, Téa. Ces trois filles sont nos cousines. Celle qui s’est jeté sur moi, c’est Lisa (12 ans) la plus jeune c’est Louise (6 ans) et Agathe. C’est les vacances de quoi en Amérique ?
-Les vacances de rien du tout, répondit Agathe, on vient s’installer à Domino-ville.
Seto fronça davantage les sourcils. Macuba rayonna et Joey dit à voix haute :
-C’est bien la première fois que je vois quelqu’un qui n’est pas content de voir sa famille, surtout si celle-ci paraît sympathique.
-C’est gentil ça ! Pas vrai grande-sœur ? dit Louise en sortant une poupée de son sac.
-Vos parents ne sont pas là ? demanda Téa.
-Non, répondit Agathe, ils viennent demain. On devait aller dormir dans notre nouvelle maison mais j’ai oublié les clés. Je me suis dit qu’au lieu d’aller dans un hôtel minable, Seto aurait la bonté de nous donner l’hospitalité.
-Oh oui ! Dis oui grand-frère, supplia Macuba.
-D’accord, d’accord, grommela Seto. On peut y aller maintenant ?
-T’as pas changé, t’es toujours aussi grognon, hein ? Aller ! Tous les membres de la famille Kaiba dans la voiture même si notre nom de famille à nous c’est Muddrow mais c’est pas grave.
Tout le monde embarqua dans la voiture et ils dirent au revoir à leurs nouveaux amis.
-Je suis tellement contente de te revoir Seto, déclara Lisa d’une voix douce, tu m’as tellement manqué.
*Flash Back*
-Maman ! On y va bientôt ?
-Dans deux minutes ma chérie.
Un homme entra dans la pièce. Il prit la fillette dans ses bras :
-N’est-elle pas mignonne notre fille de 6 ans ?
-Si mon amour. Allez, embrasse-moi, Lisa.
La petite joufflue fit une petite bise à sa mère. Une ravissante femme aux cheveux châtains et aux yeux marrons avec son mari un homme aux cheveux blonds et yeux gris.
-Allez sortons.
Ils avancèrent dans la rue quand plusieurs hommes surgirent avec des armes à la main.
-Donnez-nous votre argent, vite ! vociféra l’un deux.
-Roxane ! Emmène Lisa et sauve-toi !
-Feu à volonté !
-NON !!!!!!
-Quelle affreuse histoire vous me racontez-là ! déclara le directeur d’un orphelinat.
-Oui, répondit tristement le commissaire de police. Cette petite n’a plus de parents. Ces bandits leurs ont tiré dessus. Pauvre petite ! Elle n’a que six ans…
-Nous ferons en sorte qu’elle soit adoptée le plus vite possible, termina le directeur, je vous le promets.
-MAMAN ! PAPA !
-Allons petite, tu vas nous donner ton collier ainsi que ta poupée.
Des garçons de 11 ans essayaient de s’accaparer les seuls bien que possédait Lisa.
-Fichez-lui la paix ou j’appelle le directeur !
Les garçons se retournèrent et virent deux autres garçons. Celui qui avait parlé avait des yeux bleus profonds et cheveux bruns. Derrière lui, un petit garçon aux yeux gris et aux cheveux noirs.
-Venez, on s’en va mais tu nous le paieras Seto.
Seto s’approcha de la petite fille.
-Comment t’appelles-tu ?
-Li… Lisa.
-Moi c’est Seto et voici mon petit frère Macuba.
-Merci, dit Lisa d’une voix très fluette.
Quelques jours plus tard, une famille arriva avec leur fille de onze ans pour adopter une fille. En apprenant cela Seto se précipita vers eux pour leur présenter Lisa et quelques heures après, Lisa avait pour nom de famille Muddrow.
*Fin du flash back*
-Heureusement que je me suis fait adopter par eux, ajouta Lisa, car ma mère est un arrière-cousine de ton père adoptif. Mais la différence est que maman est très gentille et ton papa était très méchant. La dernière fois que je vous ais vu, j’avais huit ans je crois. Tu t’en souviens ?
Seto s’en souvenait très bien. C’était même un de ses pires souvenirs.
Godzaburo avait frappé Lisa sous prétexte qu’elle avait renversé du café sur sa veste. Sa tante, Adélaïde, avait été indignée et avait déclaré que c’était la dernière fois qu’elle venait ici avec sa famille. En entendant cela, Lisa se mit à pleurer tellement que sa famille crut qu’elle était malade. Elle s’était accrochée à la veste de Seto lui déversant ses larmes.
-JEVEUX PAS TE QUITTER ! SETO ! NE LES LAISSE PAS NOUS SEPARER ! T’ES COMME UN GRAND FRERE POUR MOI !
Mais son père la prit et s’en alla et Seto dût retenir Macuba qui pleurait également. Godzaburo ne les laissèrent pas leur dire au revoir. Seto et Macuba durent se contenter de la fenêtre. Macuba tapait contre les carreaux et les cris de Lisa leur montaient aux oreilles.
-MAMAN ! PAPA ! JE VEUX PAS LE QUITTER !
Seto en avait pleuré tellement cette marque d’amour l’avait touché. Depuis, il s’était contenté de lui écrire en secret avec son petit frère.
Ils arrivèrent à la Kaiba Corp. Etant donné que Seto et Macuba ne rentraient pas chez eux, les trois derniers étages avaient été emménagés comme appartement. De quoi loger cinq familles entières.
Lorsque la nuit tomba, Lisa arriva en chemise de nuit dans le bureau de Seto
-J’ai quelque chose pour toi, dit-elle en lui donnant un morceau de papier.
Elle l’avait dessiné lui en train de tenir une carte avec son ultime Dragon Blanc aux yeux bleus. C’était…
-Ressemblant, murmura-t-il. C’est mon portrait craché, le dragon est très bien dessiné lui aussi.
-J’ai mis trois jours pour le faire, expliqua Lisa.
-C’est très réussi. Allez, va te coucher maintenant.
-Tu me fais un bisou ? Ca fait longtemps que je n’en pas reçu un de toi.
Seto s’approcha et l’embrassa sur sa joue douce.
-Au lit maintenant.
-Bonne nuit… grand-frère.